L'histoire d'Aéraulec

L’inventeur

Marc est ingénieur « électronicien » depuis 1963 et ingénieur « signaux et systèmes » depuis 1974. Il a passé 32 années de sa carrière au CERCHAR (Centre d’études et recherches des charbonnages de France) et 10 ans à l’INERIS (Institut national de l’environnement industriel et des risques). 

C’est à la fois sa longue expérience dans le domaine de la propagation des ondes électromagnétiques en milieux souterrains et sa connaissance de la complexité du calcul des réseaux d’aérage dans les mines de charbon qui l’ont fortement inspiré pour créer Aéraulec. 


Ce qui le passionne, c’est la recherche et le développement d’une solution innovante et respectueuse de l’environnement. Marc souhaite contribuer à la rénovation énergétique durable des bâtiments anciens en traitant les murs humides. De plus, l’aventure Aéraulec est une mise en application réelle de plusieurs innovations (innovations de produit, de procédé et de rupture) avec des réalisations d’installations diverses et un suivi permanent.

Le commencement

Tout commence chez M. NOEL à NEUILLY-EN-THELLE dans une annexe qui lui sert d’atelier / bureau et de salle de musique.

A l’époque, le bâtiment en briques pleines des années 1900 admet des problèmes d’humidité sur l’ensemble des murs. Les locaux de l’annexe sont totalement insalubres et impropres à toute utilisation. La mise en œuvre d’une isolation par l’intérieur est un souhait pour réduire la consommation énergétique de cette annexe. Toutefois, ce n’était pas envisageable. En effet, avec les caractéristiques capillaires des isolants (leur pouvoir de capter l’humidité en contact), cela présage une dégradation très accélérée de la résistance thermique en quelques mois.

 

Marc se trouve alors dépourvu d’une solution adaptée respectant un budget raisonnable et une isolation immédiate. De plus, il souhaite conserver les caractéristiques hygrothermiques du bâtiment existant… Il créé alors sa propre solution !

Il conçoit en 2001 le système Aéraulec qui permet d’évacuer durablement l’humidité des murs soumis aux remontées capillaires, de façon simple et écologique… La ventilation forcée et contrôlée.

Après la 1ère réalisation

Dès la mise en œuvre du système Aéraulec et de l’isolation thermique intérieure, les locaux sont immédiatement devenus sains et confortables. Des mesures rigoureuses réalisées en 2012 sur ces isolations thermiques ont montré que les valeurs de leurs résistances thermiques étaient toujours identiques aux valeurs d’origine après 11 ans !

Actuellement, les locaux sont toujours parfaitement sains et confortables. Le démontage récent des prises de courant permet de constater et de confirmer le parfait état de conservation de l’isolation thermique qui résiste à toute altération liée à l’épreuve du temps. Ces résultats confirment l’efficacité d’Aéraulec qui représente la solution pérenne pour l’isolation thermique et l’assainissement de locaux comportant des murs humides.

Brevets et assurances

inpi

Le système Aéraulec se base sur deux brevets déposés à l’INPI :

Brevet 1 : Système aéraulique d’assainissement de mur de bâtisse soumis à des remontées capillaires.
N° et date de publication de la demande : FR3003584 – 2014-09-26 (BOPI 2014-39)

Brevet 2 : Système aéraulique d’assainissement pour la réhabilitation durable des bâtiments anciens comportant des murs humides. N° et date de publication de la demande : FR927341 – 2009 -08-14 (BOPI 2009-33)

LTI

Article laboratoire indépendant : LTI AMIENS

https://www.mdpi.com/1996-1073/14/12/3421/htm

Résumé et conclusion de l’article scientifique :
L’une des sources d’humidité les plus fréquentes, et la plus difficile à traiter, est la remontée d’humidité des sols non drainés, communément appelée remontée capillaire. Elle se produit par aspiration capillaire, pression osmotique ou électro-osmose.

Les traces d’humidité par infiltration et remontées capillaires sont des freins majeurs aux projets de rénovation énergétique des bâtiments anciens. Plusieurs solutions sont actuellement proposées sur le marché de la rénovation. Cependant, ces solutions sont généralement coûteuses et non pérennes (baisse d’efficacité dans le temps, impact sur la structure porteuse). Par conséquent, cet article décrit et valide un système qui crée une lame d’air ventilée conçue de manière appropriée entre les murs humides et l’isolation thermique des bâtiments. L’objectif est de maintenir l’équilibre hygroscopique du mur et d’empêcher les transferts d’eau vers l’isolation. Ce système implique à la fois des procédés de soufflage et d’aspiration pour ventiler mécaniquement la lame d’air précitée.

Ce travail expérimental in situ nous a permis d’observer à grande échelle l’assèchement superficiel de la paroi humide. L’absence de condensation superficielle sur la paroi humide a permis de maintenir les performances thermiques de l’isolation intérieure.

Sur une année complète de mesures, le mur humide a été maintenu en équilibre hygroscopique, autour de 90 % d’humidité relative, garantissant la préservation de ses performances mécaniques, tandis que la couche isolante a été maintenue à l’abri de l’humidité.

Par conséquent, les résultats peuvent nous permettre d’affirmer que le système proposé satisfait les quatre objectifs :

  • Assurer la pérennité des travaux de réhabilitation réalisés sur les bâtiments rénovés ;
  • Prévenir l’apparition et la prolifération de l’activité biologique ;
  • Maintenir l’équilibre hydrique du mur dans son environnement;
  • Fournir une solution bon marché et pourtant efficace.